dimanche 17 avril 2011

THE DEARS degenere !


Apres deux disques en demi-teinte, c'est un retour en forme, artistiquement et mediatiquement ( Une double page dans le NME) de nos tres chers Montrealais. Murray Lightburn et sa bande reviennent avec un son proche de "No Cities Left", même si l'influence Morisseyenne est davantage en arrière plan pour laisser place a un son plus "soul" ( Murray avait reconnu etre fan de Prince pendant mon interview de 2006). Desormais, le chanteur n'hesite plus a monter dans les aigus manière Curtis Mayfield. Le resultat est trés reussi car The Dears ont un talent inoui pour incorporer subtilement toutes leurs influences ( Ils ecoutaient beaucoup Air au moment de "No Cities Left", par exemple).

Avec "Degeneration Street", On reste dans une brit-pop de tres bonne facture teintée de funk et toujours avec ses envolées lyriques qui caracterisent The Dears. Un groupe qui etonne encore aprés plus de 10 ans d'activité, ca mérite beaucoup d'attention a l'heure ou Strokes ou Vampire Weekend ( entre autres) se contentent de ressasser la formule qui les a révélés.

Tout l'album est en ecoute ici :

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