vendredi 23 mai 2008

BLACK DEVIL DISCO CLUB le Fevre du samedi soir



L'avenir est dans le passé. Ca se confirme de plus en plus si vous suivez régulièrement mon emission. Bernard Fevre après avoir été clavier des Franc garçons ( groupe de chanson française tendance folk a la fin des sixties), se lance dans un projet de studio, le BLACK DEVIL, melange de bandes originales fantasmées de film erotico-vampiresques et de l'univers visionaire des productions disco de Giorgio Moroder. Cet ovni ne rencontrera aucun succés, ni dans les médias, ni dans les discothèques, ni en radio à l'époque et cet essai restera un "one-shot" comme on dit. Cette curiosité de vide-grenier se retrouve dans les mains du DJ allumé Luke Vibert, puis de Richard James (aka Aphex Twin) qui poussera sa passion jusqua rééditer l'oeuvre. Bernard continuait de vivre de la musique de manière anonyme en arrangeant des jingles et des musiques d 'illustration, ces musiques que l'on considére parfois comme "au rabais". Les Chemical Brothers utiliseront l'une d'entre elle sur "got glint" ( album surrender en 99). Suite a des revelés sacem plus conséquent qu' a l'habitude, bernard réalise l'engouement autour de son projet de 78 et s'active à la réalisation d'un nouvel album. "28 after" prouve que la réussite du lp de 78 n'etait pas du au fruit du hasard, à une association de musiciens qui aurait miraculeusement fonctionné ou au flair d'un producteur malin, mais bien aux talents de bidouilleur de son, de compositeur et d'arrangeur de Bernard. "28 after" est une petite merveille d'electro intemporelle, dont il est impossible de donner une date, un provenance, ni d'imaginer un seul instant quel est l'oeuvre d'un jeune type de 60 ans. Alors que les trentenaires d'aujourd'hui se prennent la tête dans tous les sens avant de pondre une note, Bernard a su conserver sa fraicheur d'adolescent. "il faut cultiver sa connerie" me dira-t-il hors antenne !





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PLAYLIST



LA CHRONIQUE D IGNATUS- les super heros


WAMPAS - faut voter pour nous (eurovision candidat 2007)


SPORTO KANTES - sick song


POLLYANNA in the cornfields


VANDAVEER out past of the moat


DENNIS WILSON thoughts of you


mini interview d hypnolove


BLACK DEVIL DISCO CLUB h friend


BLACK DEVIL DISCO CLUB coach me


BLACK DEVIL DISCO CLUB the devil in us


BLACK DEVIL DISCO CLUB i regret the flower power


COMET GAIN why i try to look so bad

MERZ de la folk qui déménage


Un citoyen du monde, issu d'une famille d'artistes, Conrad Lambert aka Merz a beaucoup voyagé, notamment en Afrique avant de poser ses valises dans la cité Londonniene en pleine effervescence Drum 'n Bass à la fin des nineties. Il signera même un petit chef d 'oeuvre empreint de ces influences en 99 avec la major Sony. Une bombe qui aurai pu rivaliser avec les meilleurs albums de Beck et de Radiohead mais qui n'atteindra pas immédiatement sa cible, faute de promotion. Si Merz ne regrette nullement l'expérience de ce disque, une parenthèse discographique de 6 ans laisse supposer des conflits, des attentes et finalement une rupture de contrat avec cette maison de disque. Merz est réapparu voici deux ans avec "Loveheart" sur son propre Label Gronland, puis réédite son premier effort agrémenté d'inedits ( je vous recommande vivement cette édition qui contient une version orchestrale de "Blues became", un acoustique sublime de "lovely daughter", des remix de Mouse on Mars ou du patriarche disco François Kervorkian). Le revoici à nouveau avec "Moi et mon Camion" qui respire la plénitude , on y retrouve notamment les Earlies ou encore le batteur de Portishead, Clive Deamer. Merz est donc décidé a poursuivre son aventure musicale à son rythme, savourant tranquilement les retombées progressives de ces précedentes production. Ca doit être agréable, non?
Mon interview s'est faite dans des conditions spéciales. J' ai essayé de retranscrire l'espèce de chaos qui nous entourai dans mon report.




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PLAYLIST DE L EMISSION

HOPPER - rock n roll high
PAUL HARTNOLL patchwork guilt( compil gu mixed 1)
BARBARA CARLOTTI mademoiselle opossum
OFS UNLIMITED mystic (compil eccentic soul:the prix label)
EMILY JANE WHITE dagger
interview de MERZ illustrée par :
many weathers apart(dextro mix) - engine heart-nutshell
lotus (lp version)- reckoner (by radiohead)
the first and last waltz- lovely daughter (acoustic 2007)
cover me - cc concious.

vendredi 9 mai 2008

HYPNOLOVE : hyp hyp hypnotise you !

Le trio hypnolove a décidé de dynamiter l'electro pour le meilleur et pour le pire. Ils ont fourni l'an dernier un album plein a craquer de tubes potentiels inexploités, qui sont capable du plus grand cross-over jamais réalisé dans nos contrées entre la french-touch et la chanson, le dance floor et les playlists radios, la hype et les petits bals de province. Ce n'est d ailleurs pas un hasard si Jacques lu cont les a programmé sur sa compil FABRIC ( il a produit l avant dernier lp de Madonna, tout de même !) .
Qu' elle soit a prendre ou pas au serieux, leur musique est incroyablement addictive. c'est sans aucun doute l'addition des trois fortes personalités des hypnolove qui en font un groupe totalement a part. (Nicolas est fan de christophe et de Black devil disco club - que je recevrai dans 15 jours !-, Henning adore les Nits -early -et la pop baroque, Thierry adore les Fugazi.. ). Et pourtant , la synergie entre les membres sur ce disque est belle et bien positive !




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PLAYLIST


CHRONIQUE IGNATUS -les fruits de mer


PORTISHEAD - the rip


WHITE NOISE - your hidden dreams


THE BISONS chaser


ALB sunday morning


HENNING SPETSH - her room


furori sacrum -etoiles - mademoiselle (hynolove)


le dernier des bevilaqua intro (christophe)


smashing heat (hynolove)


fabric mix rejected - edit 6 min (justice)


get to know the girl - eurolove (hypnolove)




EXPERIENCE fait sa revolution


« Nous (en) sommes encore là »: Un bilan lucide pour un groupe qui est dans le circuit rock depuis plus de 15 années. Des années qui finissent par donner raison à Michel Cloup et ses camarades qui creusent sans relâche le même sillon depuis le début du millénaire, entre rock, hip hop, paroles engagées et riffs noise. Il leur aura fallu trois albums pour s’affranchir et en même temps se réconcilier avec leur passé au sein du groupe Diabologum dont le statut de culte ne cesse de grandir. Interview audio réalisée juste avant leur passage au festival des Inaperçus ou ils dévoilaient leur nouvel album "Nous (en) sommes encore là" en avant- premiere à son public.




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PLAYLIST
GIL SCOTT HERON - revolution won t be televised
ever got the feelin you ve been cheated? - entendre ça- gimme indie rock !-
la revolution ne sera pas télévisée (experience)
pea (diabologum)
une larme dans un verre d eau - des heros (experience)
a travers les gens comme au fond de moi (arnaud michniack)
aujourd hui maintenant - les aspects positifs des jeunes energies négatives (experience)
de quoi tenir jusqu a demain matin (lisabo + experience)